HEADER site USH uai
Une sale histoire - Theatre des beliers parisiens - De Benjamin Breniere, Mise en scène de Julie Cavanna Benjamin Brenière, Leïlani Lemmet, Matyas Simon, Guy Vouillot

Une sale histoire

De Benjamin Brenière
Mise en scène de Julie Cavanna
Avec : Benjamin Brenière, Leïlani Lemmet, Matyas Simon, Guy Vouillot

SUUCÈS AVIGNON OFF 2023


AU THÉÂTRE DES BÉLIERS PARISIENS
DU 1 AU 29 DÉCEMBRE 2024

Salement inspirée d’une Sale Histoire de Dostoïevski.
Entre discours déformé, rave party improvisée dans la salle des fêtes, Une Sale Histoire de Benjamin Brenière reprend avec brio le texte de Dostoïevski en le peignant avec les travers des luttes sociales actuelles.

De violentes grèves et manifestations secouent le pays.
Ivan Pralin est le manager d’une des entreprises de son père. Il mène une vie solitaire et ritualisée où fantasme et réalité se mêlent au sein de journées qui semblent se répéter à l’infini.
Le jour où il pense enfin répondre aux exigences de rendement qui lui sont imposées, il est en fait remplacé.
Pour prouver à son père et accessoirement au reste de l’humanité qu’ils se trompent à son sujet, Ivan s’invite au mariage d’un de ses employés.
Le reste est une sale histoire.

EN TOURNÉE 2023/24
Contact diffusion :
Les Béliers en tournée / Camille / 07 86 41 93 71 / camille@beeh.fr


Fiche technique du spectacle sur simple demande
CAPTATION DISPONIBLE SUR DEMANDE



la provence uai

Festival Off : « Une sale histoire » : on a adoré !
Adaptée d’une nouvelle de Dostoïevski cette sale histoire se déroule de nos jours et si le fond est sombre, la forme est légère, c’est une comédie rondement menée qui nous est présentée, jouée par 4 comédiens convaincants. Une comédie qui s’achève sur une question dont Ivan pense avoir la réponse, et nous ?


dauphine uai

Festival Off d’Avignon : « Une sale histoire », sur le miroir de nos failles
Bien servi pour quatre excellents acteurs et une scénographie contemporaine judicieuse, le public pénètre dans la sphère privée et découvre un personnage miroir grossissant de nos failles. Le spectacle rythmé, esthétique est mis en scène par Julie Cavanna. Jouant également, Benjamin Brenière à l’écriture s’est inspiré de la nouvelle de Dostoïevski. Avec au final une porte ouverte sur les versions, la pièce questionne sur la quête d’identité sociale, le manque de reconnaissance, l’amour nécessaire à la confiance.


mordue de theatre uai

Un spectacle qui s’autorise plein de choses, et qui les réussit toutes. Au niveau de l’écriture, au niveau du rythme, des cassures, des répétitions. C’est fait avec finesse et intelligence, c’est percutant, le travail gestuel est incroyablement minutieux, et s’impose presque comme un autre langage dans cette histoire. C’est très original, c’est très visuel, c’est parfaitement dosé. Ça va parfois chercher du côté du burlesque pour compléter le tout. Et ça marche.

Une jolie prouesse. Et un nom à suivre : Benjamin Brenière. ♥ ♥ ♥ Lire l’article en entier

Une sale histoire
De Benjamin Brenière
Mise en scène : Julie Cavanna
Avec : Benjamin Brenière, Leïlani Lemmet, Matyas Simon, Guy Vouillot


Assistante mes : Joy Belmont
Costumes : Coline Ploquin
Scénographie : Caroline Mexme
Lumières : Moïse Hill
Musique : Raphaël Sanchez
Chorégraphie Johan Nus
Vidéos et Photo : Romain Redler

Production Théâtre des Béliers
Contact diffusion : Les Béliers en tournée / Camille camille@beeh.fr


Le mot de la metteuse en scène

“Une Sale Histoire” est une comédie grinçante qui vient questionner notre besoin d’identification sociale et nos convictions morales et politiques.
La pièce débute par une plongée dans le quotidien redondant d’Ivan Pralin qui n’est pas sans rappeler “Un jour sans fin”, le film de Harold Ramis. Quarantenaire névrosé et solitaire, il subit la pression continuelle de son patron qui se trouve aussi être son père.
En s’inspirant de la nouvelle éponyme de Fiodor Dostoïevski, Benjamin Brenière, a développé le personnage de cet homme en mal d’amour, incapable de trouver sa place dans la société ni de faire corps avec ses convictions, prêt à tout pour rassasier son inassouvissable besoin de reconnaissance. Julie Cavanna


Le contexte

À la base de cette envie, il y a la nouvelle de Dostoïevski, écrite en 1862, au moment où le Tsar met en action un plan de réforme pour libéraliser la Russie. C’est un moment d’intenses bouleversements pour le peuple Russe, dont une partie voit en ces réformes, l’espoir d’une vie nouvelle basée sur le model occidental, et dont l’autre envisage d’un mauvais œil la possibilité de changements aussi importants. Le Tsar essaye de satisfaire tout le monde, progressistes et conservateurs, en faisant un pas vers la modernité tout en préservant la stabilité du système autocratique.

Je découvre cette nouvelle en 2016, au moment où les grèves et les manifestations contre la loi Travail El Khomri éclatent un peu partout dans le pays. C’est également la naissance du mouvement Nuit Debout, à travers lequel se dessine, pour une partie de la population, un désir de se regrouper pour penser des alternatives au système capitaliste. Il m’a alors semblé identifier une similitude entre la Russie de 1860 et la France de 2016: celle d’un pays en désir de changement gouverné par un chef d’Etat qui tente de calmer la colère du peuple tout en conservant le système en place. Depuis, le mouvement des Gilets Jaunes et plus récemment, les manifestations et grèves contre la réforme des retraites n’ont fait que me renforcer ce sentiment d’une répétition de l’histoire. Benjamin Brenière

4 Comments

Add comment