Le voyage de Paula S - Marc Citti - Les Beliers en tournee

Le voyage de Paula S

de Marc Citti
Mise en scène Stéphane Cottin
avec Marc Citti et Julie Delarme

Au Théâtre du Petit Montparnasse 
à partir de septembre 24


Paula S., officiellement décédée, n’entend pas se soumettre à son nouveau statut de défunte. Dès lors,
bénéficiant de l’assistance plus ou moins consentie de son fils Mathieu, elle mettra tout en œuvre pour échapper à son triste destin.

D’abord en déjouant l’assiduité des services funéraires, ensuite en fomentant une fugue désespérée qui mènera mère et fils par-delà le périphérique, dans un périple burlesque et fantastique censé les soustraire aux poursuites de la police mais aussi d’autres instances bien plus ésotériques…
L’inéluctable, puisque c’est sa fonction, finira bien par les rattraper et il faudra, tôt ou tard, se soumettre au cours des choses.
Encore seront-ils parvenus à se dire au revoir dignement…

EN TOURNÉE 2025/26
Contact diffusion :
CAMILLE / camille@beeh.fr / 07 86 41 93 71


Fiche technique du spectacle sur simple demande
CAPTATION DISPONIBLE SUR DEMANDE



LE VOYAGE DE PAULA S

De Marc CITTI
Mise en scène Stéphane COTTIN

Avec Julie DELARME & Marc CITTI

Décor Stéphane COTTIN
Costumes Chouchane ABELLO-TCHERPACHIAN
Lumières Moïse HILL
Vidéo LÉONARD
Chorégraphie Cécile BON
Musique Alexandre MEYER


Une Co-production Le Petit Montparnasse / Le Théâtre des Béliers Parisiens
Contact Diffusion : Les Béliers en tournée / CAMILLE / camille@beeh.fr / 07 86 41 93 71


Note de création

Marc Citti • Auteur
Le voyage de Paula S. » est mon quatrième texte pour le théâtre.
Comme dans mes précédentes pièces (« Le Temps des suricates », « Les Vies de Swann »), il narre les aventures de Mathieu Scarifi, artiste infortuné tour à tour lâche ou valeureux, englué dans les paradoxes de l’existence et embarqué malgré lui dans des aventures à la fois périlleuses et burlesques.
Le voilà à présent confronté à la douleur provoquée par la mort de sa mère. Mais puisque le théâtre peut (presque) tout, jusqu’aux réparations les plus inattendues, Mathieu parviendra à imbriquer singulièrement l’imaginaire à l’inexorabilité du réel pour tracer un chemin salvateur. En empruntant les sentiers de l’onirisme et du comique de situation, je m’attache à proposer ici une pièce puisant son inspiration dans des éléments essentiellement autobiographiques pour rejoindre des thèmes universels.


Stéphane Cottin • Metteur en scène
Le théâtre de Marc Citti explore singulièrement le domaine de l’intime. En partageant avec nous ses angoisses, ses joies, ses révoltes et ses douleurs des plus personnelles il touche puissamment à l’universel. Sur scène Marc est chez lui ! Il a tous les pouvoirs, toutes les audaces, toutes les fantaisies et il en profite pour convoquer, dans la relative sécurité de la représentation, les sujets les plus vertigineux afin, littéralement, de les « dissoudre » dans une communion toujours tendre et joyeuse avec le public.
Après le merveilleux « Les Vies de Swann » dans lequel il nous livrait ses terreurs et ses espoirs de jeune père, c’est le rôle d’un fils en proie au deuil de sa mère qu’il endosse cette fois-ci. De ce sujet, douloureux s’il en est, il fait un étonnant conte poétique, un road-movie déjanté et extravagant, une cavale ésotérique aussi désopilante que bouleversante. En tachant d’apprivoiser (et donc de nous faire apprivoiser) la disparition d’un être cher et la vertigineuse présence de la mort, il livre ici une chaleureuse déclaration d’amour à toutes les mères du monde.
Dans un dispositif scénique qui se doit d’accompagner la poésie et la vivacité du texte, nous nous efforçons de laisser s’épanouir totalement toutes les couleurs qui le parcourent, du comique au tragique, du burlesque au tendre.
Quel meilleur choix que Julie Delarme pour incarner, aux côtés de Marc Citti, cette mère qui se révolte contre sa propre disparition ? Elle en a la singularité, l’humour, la poésie et la profonde humanité. C’est un grand privilège pour un metteur en scène que de se frotter à des acteurs tels que ces deux-là !