Les mémoires de Paul Palandin
Un spectacle de Grégory Corre
Mise en scène Christophe Canard et Constance Carrelet
SUCCÈS AVIGNON OFF 2022, 23 & 24
Les mémoires de Paul Palandin c’est l’histoire d’un type qui perd la mémoire à chaque fois qu’il la retrouve.
D’un garçon têtu qui veut comprendre pourquoi sans savoir comment. Ou l’inverse. D’un amoureux transi qui ne se souvient plus de qui… Ou alors c’est peut-être la quête d’un homme heureux qui ne veut pas le savoir.
La seule chose qui est sûre c’est qu’il s’appelle Paul Palandin et c’est déjà pas mal.
Les dimanches du 6 au 27 avril 2025
Durée : 1h15
Les dimanches à 20H
Placement libre / Pas de catégorie
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du mardi au dimanche à partir de 13h00
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LES MÉMOIRES DE PAUL PALANDIN
Auteur : Grégory Corre
Mise en scène : Christophe Canard, Constance Carrelet
Avec : Johann Dionnet, Laetitia Vercken ou Hélène Degy, Mathieu Burnel, Sandra Colombo, Emmanuelle Bougerol ou Christophe Canard
Lumières Denis Schlepp
Scénographie Capucine Grou-Radenez
Musiques Raphaël Alazraki
Costumes Chloé Boutry
Production : La Vilaine petite production
Ce spectacle est soutenu par la Spedidam.
Paul est un type ordinaire. Il a été heureux. Et puis, quelque chose à dérégler sa vie. Sujet banal, pensez-vous ?
La construction du texte de Grégory Corre est surprenante, détonante, nous entraînant dans les méandres des souvenirs d’un homme en perdition. Ce conte kaléidoscopique est très beau, très poétique et aussi très drôle. Astucieusement mis en scène conjointement par Christophe Canard et Constante Carrelet, les tableaux se répondent avec délicatesse et efficacité. On est happé par le fil que déroule le récit fragmenté du héros. Comme on a aimé l’interprétation toute en finesse de Johann Dionnet. On rit, on est ému, que demander de plus ! Marie-Céline Nivière Lire l’article en entier
Une belle réussite.
Entre passé et présent, ce récit tendre et drôle nous a serré dans ses bras et nous a enthousiasmés.
La construction de l’histoire est aussi géniale que surprenante. Elle donne du rythme au récit, permet d’instaurer un certain suspense, et offre de nombreux rebondissement, il n’y a aucun temps mort. Lire l’article en entier
La scénographie met en valeur sa pertinence par petites touches musicales et le changement de lieu et de temps se fait par un jeu de lumière qui permet à la fois de s’y retrouver et de se laisser perdre dans les méandres des souvenirs.
Les comédiens apportent beaucoup de justesse, d’humour et de finesse à la partition collective et donne le la pour nous transporter dans cette quête philosophique. La morale de cette histoire porte sur vivre l’instant présent uniquement ou chercher à construire son futur en repensant au passé : la place accordée à nos souvenirs et leur importance dans notre bonheur ou notre malheur.
Beaucoup d’émotions et de réflexion dans cette comédie drôle bien sûr, mais qui mets face à face le bonheur et la mémoire.
Une ouverture aussi sur de nombreux possibles à une époque où la mémoire des anciens est de plus en plus fragile.
Un spectacle qui tient ses promesses, un régal pour les spectateurs.
L’écriture de Grégory Corre est déroutante au départ mais redoutablement efficace. L’histoire de Paul nous est distillée progressivement, avec un bon dosage d’humour et d’émotion. L’auteur nous tient en haleine de bout en bout, et nous promène dans des émotions variées.
En bref : une belle comédie romantique qui nous pose également la question de notre appréhension du bonheur et de son opposé le malheur, portée par une belle distribution.
Critiques spectateurs
Spectacle très amusant même s’il nous donne à réfléchir.
Interprétation parfaite.
La mise en capsules était bien mais la transformation en pièce plus longue est parfaite.
Un spectacle à l’humour irrésistible de drôlerie et de finesse !
La salle du théâtre des Béliers Parisiens était pleine pour ce spectacle dont c’était la première (en reprise) et qui ne se joue que 4 dimanches du 6 au 27 avril !
Une assistance en majorité jeune pour écouter l’histoire de Paul Palandin (Johann Dionnet), entouré d’un couple d’amis Auguste (Matthieu Burnel) et Susan (Sandra Colombo), à qui il présente au cours d’un dîner Rose (délicieuse et pétillante Laetitia Vercken) qui deviendra bientôt sa femme…
Le scénario suprêmement habile écrit par Constance Carrelet et Christophe Canard nous fait partager l’effroi de Paul que l’on retrouve dès la seconde scène face à une psychanalyste qui semble perdre pied devant la mémoire fuyante de son patient…
Paul veut comprendre pourquoi il se sent vide mais il ne peut pas raconter les milliers d’idées qui se bousculent dans sa tête car il ne se souvient même plus de son nom…
De scène en scène, nous comprenons grâce à un savant jeu d’ellipses successives ce qui s’est joué entre ces quatre personnages et surtout entre Paul et Rose…
Le sujet qui pourrait sembler tragique est présenté de façon humoristique comme pour mieux nous apprivoiser et l’ajout d’un personnage né de l’hallucination de Paul rajoute un degré supplémentaire à l’absurdité de sa situation : Paul veut se souvenir mais oublie immédiatement les révélations qui lui sont faites…
Créé par Paul, le personnage qui est un pianiste aveugle et veuf retenu malgré lui dans le processus de reconstruction de la mémoire de Paul, nous divertit par ses réparties aussi sottes que grenues !
Un spectacle qui a connu le succès du Off d’Avignon en 2022, repris depuis dans plusieurs salles de théâtre… à voir absolument pour son humanité et sa modernité !